" Ζωγραφιζω εκεινο που δεν μπορει να φωτογραφηθει και φωτογραφιζω εκεινο που δεν επιθυμω να ζωγραφισω...Δεν με ενδιαφερει να γινομαι κατανοητος ως ζωγραφος, ως δημιουργος αντικειμενων ή ως φωτογραφος".... "Δεν ειμαι φωτογραφος της φυσης αλλα της φαντασιας μου ... θα προτιμουσα να φωτογραφισω μια ιδεα παρα ενα αντικειμενο κι ενα ονειρο παρα μια ιδεα" Man Ray (1890-1976)

" Δεν ενδιαφερει να αποδωσει κανεις το ορατο, αλλα να κανει ορατο οτι δεν ειναι" Paul Klee (1879-1940)

7/09/2010

Alexey Titarenko - Révélations tardives, Christien Jaspars - Do

e-Announcement photography-now.com
©Alexey Titarenko. Saint Petersbourg, 2005

Alexey Titarenko - Révélations tardives
Christien Jaspars - Do
June 30th - July 31st 2010 30 juin - 31 juillet 2010
Opening reception Tuesday 29th June 6pm in the presence of Christien Jaspars
Vernissage le mardi 29 juin de 18h à 20h en présence de Christien Jaspars.
Galerie CAMERA OBSCURA
Didier Brousse 268, boulevard Raspail, 75014 Paris
+33(0)1 45456708 cameraobscura@free.fr
www.galeriecameraobscura.fr
Tues-Sat 1pm-7pm or by appointment
du mardi au samedi, de 13h - 19h, ou sur rendez-vous
Alexey Titarenko - Révélations tardives

Alexey Titarenko. Saint Petersbourg, 2007

photography-now.com Alexey TITARENKO est né à Léningrad en 1962. Très jeune, il se passionne pour la photographie, mais aussi la littérature, et il trouve dans sa ville un terrain fertile pour son imaginaire : il en explore les arrière-cours et les ruelles, à la recherche de l'atmosphère de l'ancienne Saint-Pétersbourg des romans de Dostoïevski.
A partir de 1992, avec la série "La ville des ombres", Alexey Titarenko a photographié Saint-Pétersbourg en utilisant un dispositif qui tente d'en dire à la fois le présent et le passé, de révéler la trace d'une épaisseur de temps, historique et romanesque : laissant son appareil photo sur pied, Titarenko peuple les rues d'ombres indistinctes, grâce à de longues poses de plusieurs secondes.


Alexey Titarenko. Saint Petersbourg, 1996

Notre exposition propose au public l'opportunité de découvrir de nouvelles images de ce photographe à la production rare.
L'atmosphère de Saint Petersbourg a beaucoup changé au tournant du siècle : une nouvelle prospérité, une circulation automobile envahissante avaient quelque peu éloigné Titarenko de son sujet. Depuis quelques années, il a cependant repris son exploration photographique de la ville lorsque l'hiver la rend à son essence et la fige dans son histoire.
Titarenko a aussi exploré ses archives et en a extrait quelques "révélations tardives" et inédites qu'il nous livre aujourd'hui.

Christien Jaspars - Do

Christien Jaspars. DO, 2003

photography-now.com Christien JASPARS est née aux Pays-Bas en 1964 et partage sa vie depuis 25 ans entre ce pays et le Mali.
En voyage en l'Afrique de l'ouest, à dix-huit ans, elle fait l'appentissage du Bogolanfini, art d'impression sur tissus à l'aide de plantes et de boue. Quelques années après, elle monte avec Aïsata Njentau, qui lui a enseigné cette technique, une petite entreprise, "Diabolo Express".
Photographe autodidacte, elle utilise parfois l'atelier de teinture comme studio.
La photographie prend peu à peu une place prépondérante dans sa vie.
Un de ses reportages au Mali lui a valu un prix World Press Photo en 2001.



Christien Jaspars. DO, 2004.
Du deuil qui la frappe en 2001, Christien fait une raison de plus de créer, de photographier les lieux, les gens, et, à travers eux, l'esprit de celui qui n'est plus.
En 2007 elle publie le livre "Do".
“Do” est un hommage a l’être aimé disparu, Armando, dit Do.
Le désir d’approcher les images que Do a dû cotôyer avant de mourir a fait retourner Christien Jaspars aux endroits qui leur étaient chers à tous deux : les Pays-Bas (pays de résidence de Do), le Suriname (son pays d’origine) et le Mali (possible pays de ses ancêtres).
C’est pour cela que beaucoup d’images ont été faites a l’aide d’un sténopé.
Le temps d’exposition est long : on essaie d’attraper le temps qui passe, temps qui sépare la vie de la mort.
Les rendus sont peu maîtrisés : on ne fabrique pas les images, on les reçoit.
“Do” traite de la question : comment continuer à vivre avec une personne devenue pensée ?
“Do” traite de l’insupportable fragilité de l’existence.


Christien Jaspars. DO, 2003

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